ConsensuelEn exprimant qu’une relation BDSM se doit d’être consensuelle cela sous tends la notion de consentement à la relation. Ce consentement ne peut évidemment provenir que d’une personne majeure et jouissant de toutes ses facultés mentales mais cela n’est pas suffisant, ce consentement doit être libre, éclairé et issu de la discussion réalisant ainsi un consensus. On voit traîner sur Internet un contrat qui stipule que le Maître peut obtenir le consentement de son esclave par tout moyen de coercition, on est là bien plus proche des méthodes utilisées, en des temps pas si lointains, par certaines polices secrètent pour obtenir des aveux de prisonniers politiques que du BDSM. Mais libre ne se réduit pas à l’aspect physique, cela englobe aussi les pressions morales. Utiliser la peur qu’aurait l’autre, Maître ou soumise, de voir la relation se terminer est un chantage qui constitue déjà une restriction a sa liberté d’acceptation. La notion de consentement éclairé se retrouve dans de nombreux domaines de la vie courante. C’est le consentement que donne une personne qui après avoir reçu une information franche et honnête peut mesurer la portée de son choix en évaluer toutes les implications. On est bien loin de l’attitude de certains Maîtres, ou prétendus tels, qui pour conquérir une jeune femme attirée par le BDSM se bornent à lui faire miroiter quelques-uns uns des aspects ludiques de la relation, comptant sur sa naïveté et l’impétuosité de ses fantasmes pour l’amener à un oui prononcé dans la précipitation souvent même avant la rencontre. Le « oui » ne peut qu’être le fruit de la discussion entre les deux partenaires, c’est la synthèse des envies de chacun. C’est le plaisir et l’épanouissement que chacun trouve à explorer les chemins du BDSM en compagnie de l’autre qui est le fondement et le ciment de la relation BDSM. Pour cela il faut que les territoires que le couple BDSM aura décidé d’explorer l’aient été d’un commun accord car correspondant aux désirs de chacun. |