Vie commune ou vie chacun chez soi

Paradoxalement la réponse à cette question a un impact moins fondamental qu’il n’y paraît au premier abord.

Il est des couples, vivant sous le même toit, qui font cohabiter une vie de couple classique avec des moments de BDSM épisodiques (souvent quand les enfants ne sont pas au foyer, certains limitant, même cette relation à leurs activités en club).

Certains couples (sans enfants à la maison, généralement) ont une relation où dans tous les instants du quotidien la femme assume son rôle de soumise.

D’autres préfèrent que chacun vive chez soi de peur que les tracas du quotidien tuent la magie de leur relation, les rencontres sont alors vécues comme des moments privilégiés hors du temps.

C’est souvent les données préexistantes à la rencontre qui, au moins pour un certain temps, dictent ce choix.

Ce n’est que dans la configuration où les deux partenaires sont libres de toute attache familiale que peut se poser la question d’une vie commune ou pas, la réponse sera plus la résultante des autres choix.

C’est alors que l’on déterminera si chacun garde son espace privé où l’autre ne peut empiéter ou à l’inverse décider que le Maître aura les clefs de l’appartement de sa soumise et pourra y venir à sa guise.

Comme pour une relation « vanille » il semble déraisonnable d’envisager la vie commune au démarrage de celle-ci. Le BDSM entraînera des bouleversements importants dans les habitudes de chacun, ceux-ci devront avoir été assumés avant d’envisager le cataclysme que sera la vie commune sur un mode BDSM.

Le passage à la vie commune pourra alors être vécu comme un changement de niveau, résultante d’une évolution progressive dans la relation.