Les bracelets

Les bracelets cuir, symbole de soumission seront un des premiers achats. Ils se fixent aux poignets ou aux chevilles et permettent par l’intermédiaire d’un mousqueton d’attacher soit les membres ensembles soit d’attacher un membre a un objet (croix de St André, barre d’écartement ). Ils sont constitués d’une pièce de cuir qui fait le tour du membre, d’une sangle fixée sur cette pièce de cuir permettant le serrage du bracelet et d’un ou 2 anneaux destinés a attacher le bracelet. Apparemment simple a fabriquer peu prêtent attention a leur fabrication or ce qui se trouve sur le marché est souvent mal adapté et de piètre qualité.

Il y a en fait deux types de bracelets :

	Les bracelets « classiques » ou les efforts de tractions se font perpendiculairement a l’axe du membre comme cela se produit lorsque l'’on attache les deux poignets d’une soumise ensembles.
	Les bracelets de « suspension », ou les efforts de traction s’effectuent dans l’axe du membre, pour attacher une soumise a une croix de St André par exemple. Il s’agit soit de bracelets classiques auquel on adapte une poignée soit de bracelets spécialement conçu pour.

Lors de l’achat il faudra vérifier la qualité et la résistance du cuir (certains se détendent avec la sueur) ainsi que celle des pièces métalliques utilisées. La fixation de la sangle a la patte de cuir est un point critique un simple rivet de petite taille travaillant en traction lâchera un jour ou l’autre, l’idéal est un rivet de dimensions correctes double par une couture type sellier. L’anneau en général pris entre la sangle et la patte doit être d’une résistance correspondant aux efforts qu’il encaissera (soudé et de bon diamètre). On vérifiera que la face interne de la patte soit doublée afin que la base des rivets ne soit pas en contact de la peau (ce qui en plus avec la sueur peut les corroder), s’il n’est pas fondamental que l’ensemble de la patte soit rembourré il est important que les bords le soient de façon a ne pas créer de point dur principalement en regard des reliefs osseux tels que les malléoles.

Un point, souvent négligé, est la fixation du bracelet a une structure, les mousquetons classiques ne peuvent être utilisées que, si quoi qu’il arrive, aucune traction ne sera exercée sur eux. Dès qu’une traction risque de s’exercer (perte d’équilibre de la soumise par exemple) il est impératif d’avoir des mousquetons libérables sous tension et cela d’une seule main (l’autre soutenant la soumise). Les mousquetons qui me semblent remplir ce cahier des charge sont les mousquetons Wichard utilisés sur les voiliers pour les drisses ou les écoutes et bras de spi, certes ceux ci sont cher mais la sécurité de votre soumise est a ce prix, on les trouvera chez les bon shipchandlers. Il existe d’autres mousquetons libérables sous tension mais que j’aime moins dans certains magasins spécialisés.

Les bracelets seront suffisamment sérés pour ne pas glisser mais ne devront pas empêcher la circulation sanguine et l’on veillera périodiquement a contrôler la coloration et la chaleur cutanée du segment de membre sous jacent. Dès l’apparition des premiers fourmillements ceux ci devront être détachés.