Quel fouet choisir :Chaque type de fouet à un effet différent, du cinglant superficiel pour les single tail au pesant profond pour les martinets les plus lourds. Dans une même famille de fouets la nature du cuir aura une incidence, du daim extrêmement sensuel, au redoutable cuir de requin pour les martinets ; du flasque cuir de vache au nerveux cuir de kangourou pour les single-tail. Il est donc impératif de choisir son fouet en fonction des sensations que l’on désire provoquer mais aussi de l’expérience de sa partenaire. Un fouet de qualité coûtant cher, il faudra procéder par étapes pour s’équiper. Choisir son premier martinet : Le martinet est le premier fouet qu’il est judicieux d’acheter, celui-ci étant le plus facile à manier. Apprendre leur maniement est assez simple et rapide et un entraînement minimal permet de les avoir bien en main, hormis pour les modèles les plus lourds où un entraînement quasi quotidien est souhaitable. Même si le ridicule ne tue pas il est fortement déconseillé d’acheter un des pitoyables ersatz si souvent vendus dans les supermarchés du bdsm, ceux-ci étant au mieux médiocre voire dangereux, sans parler du grotesque combiné god-martinet. Le premier point à vérifier lors de l’achat d’un martinet est que les lanières soient biseautées à leur extrémité et que leurs bords ne soient pas coupants afin de ne pas risquer de blesser sa partenaire. Il faudra ensuite s’assurer du bon équilibrage entre le manche et les lanières, gage d’une bonne prise en main et de mouvements fluides et seul moyen d’éviter une tendinite du coude. Il faudra enfin veiller à la bonne fixation des lanières au manche dans lequel elle devront s’emboîter, celles-ci devant former un bouquet harmonieux en cercles concentriques ou éventuellement en spirale afin de rester bien groupées lors de l’impact. On consultera à profit l’excellent site de Janette Heartwood qui dans la rubrique « passion of whips » donne toutes les clefs pour choisir entre le daim léger et doux, le bullhide nettement plus lourd et le bison puissant, entre un discret « pussy » floger et un gigantesque MOP. A vous de choisir, les combinaisons entre cuir, couleur et taille sont quasi infinies. Passer au single-tail, le grand saut : Acquérir un single-tail, fouet roi du bdsm tant par les connotations qu’il véhicule que par l’intensité des sensations qu’il procure, c’est quasiment changer de dimension. L’improvisation et l’approximation ne pardonnent pas ; s’il n’y a que quelques millimètres entre une caresse et une coupure profonde, il y a des heures de pratique entre un bouffon et un artiste. « Adopter » un single-tail , c’est s’entraîner au moins trois mois sur un oreiller. Avant de pouvoir songer à l’utiliser sur sa partenaire, c’est encore s’entraîner un minimum d’une demi heure par jour (les plus grands Maîtres de la scène Américaine s’entraînent en moyenne 2 heures par jour), c’est a ce prix qu’il prendra vie et fera corps avec son maître. Les seuls fabricants étant aux Etats Unis et en Australie il faudra passer par Internet pour en faire la commande. Le signalwhip est le plus couramment choisi, moins puissant qu’un bullwhip, c’est quasiment le seul à pouvoir être utilisé dans un intérieur classique, une longueur de 4 pieds est un bon choix. Un 8 brins sera moins précis mais aussi moitié moins coûteux qu’un 16 brins, le choix est donc très personnel. Les plus réputés sont les 16 brins fabriqués par Joe Wheeler, ses 24 brins sont de petits bijoux. |