Le Dominant

Voici un texte transmis par une amie, la vision qui est donnée du dominant/maître, très proche de la mienne, complète parfaitement mon texte. Je vous le livre donc bien que je n’en connaisse ni l’auteur ni la provenance (si vous en connaissez l’origine merci de me l‘indiquer que je rende à César.

…).

L’identité de l’auteur m’est enfin connue, il n’est autre que The Maxence Lascombe, oui celui de souslemanteau.com , oui celui a la plume alerte quand il s’agit de pourfendre les imbéciles qui rodent dans notre monde du BDSM. C’est donc avec plaisir que je peux rendre à Maxence ce qui est à César et réciproquement, et, puisqu’il m’a fait l’amitié de m’autoriser à le publier, c’est avec encore plus de plaisir que je vous le livre.

« Pourquoi donc ces coeurs qui flottent tout autour de la page? Parce qu’être Dominant, c'est avant tout être aimant de l'autre, et ce dans tous les sens du terme. »

Qu'est ce qu'être un Dominant ?

Je dissocie ici les rapports purement SM des rapports D/S. Car je crois qu'une relation Sado/Maso peut être bien moins impliquant en termes de sentiments. Une personne "Masochiste" peut, à certaines occasions avoir besoin d'un "Sadique" pour lui infliger une "correction". Cette "correction" est vécue comme un plaisir, difficile à admettre pour qui ne l'a pas vécu (algophilie, plaisir né de la douleur), mais un plaisir authentique et vrai. Dans ce type de rapports, les sentiments passent après, mais peuvent exister, et on peut voir certaines dérives masochistes qui relèvent plus de la psychologie que d'une cravache ou bien d'un fouet.

Pour moi, le Dominant a le pouvoir, ce pouvoir qui lui est conféré par la personne soumise. C'est un pouvoir de révélation, un pouvoir d'élévation. Bien qu'il existe une notion très sensuelle, très marqué en termes de sexualité, j'ai la conviction qu'il existe une donnée plus profonde encore, qui se trouve en grande partie dans la qualité et la profondeur des sentiments que vivent les protagonistes de l'histoire Dominant/Soumise, c'est cette "spiritualité" qui existe entre une personne Dominante et une personne Soumise. C'est en cela que je crois, je sais, que nombre de Dominants ont cette capacité à faire vivre à leurs soumise des transgressions toujours plus grandes, toujours plus belles, toujours plus fortes, sans que pour autant il existe de clivage, de limite ou de fin. Chaque fois que l'on progresse, on découvre de nouvelles dimensions, de nouvelles pratiques, de nouvelles profondeurs, on va toujours plus loin en soi, en l'autre. Sans pour autant aller vers plus d'extrêmes, vers plus de "force", vers plus de "violence".

Un Dominant, un Maître, ne modifie pas, ne détruit pas, il construit.

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