A lire et à voir



Livres

Les acheter :

La Musardine

une des librairies érotique les plus fournie.

122 r Chemin Vert 75011 Paris

Sous le Manteau

Site de vente par correspondance de livres érotique. La partie BDSM sous la férule de Maxence Lascombe est fournie et de qualité.

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Amazon

Le grand généraliste. On y trouve des livres BDSM, entre autre les livre étrangers.

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Technique :

Jay Wiseman’s Erotic Bondage Handbook:

de Jay Wiseman chez Greenery press.

Une mine de trucs et astuces. Malheureusement en anglais avec une mise en page confuse et peu d’illustrations qui en rendent la lecture difficile.

The seductive art of Japanese bondage:

de Midori chez Greenery press.

La référence par la fetish diva Midori. Des illustrations claires et un texte en anglais qui reste lisible.

Littérature :

Histoire d’O:

de Pauline Réagie en Livre de Poche.

Le livre qui a projeté le BDSM dans les média. Certains y verront l’offrande d’elle que fait O par amour, d’autre la sordide histoire d’une fille racolée par le rabatteur d’un bordel de luxe puis, une fois son cerveau bien vidé et son cul bien ouvert, offerte à un maquereau. Ne pas y voir un manuel du parfait Maître, c’est tout au plus le guide du parfait salopard.

La maison de rendez-vous et Souvenirs du triangle d'or:

d’Alain Robbe-Grillet aux Editions de Minuit.

Certes moins explicitement BDSM que le ciné-roman (et le film) Glissement Progressif du Plaisir on retrouve dans ces deux livres tout l’érotisme en demi-teinte de l’univers de ce sorcier des mots qu’est Alain Robbe-Grillet. A lire pour ceux qui ne connaissent le pape du nouveau roman qu’à travers le très beau film tiré de son ciné-roman « l’année dernière à Marienbad ».

L’image

de Jean De Berg aux Editions de Minuit.

Livre de pure fiction où chaque page est un envoûtement. Moins onirique que les romans d’Alain Robbe-Grillet, on y retrouve son univers et la magie de ses mots, rien de surprenant à cela, sous le masque de Jean de Berg se cache Catherine Robbe-Grillet qui signe ici son premier roman.

Cérémonies de femmes:

de Jeanne De Berg chez Grasset.

« Ode a moi par moi-même », aurait certainement été un titre plus adapté à ce monument à l’ego commis par Jeanne de Berg.

On savait la difficulté qu’il y a à construire un livre basé sur des « séances », même Jeanne de Berg, Catherine Robbe-Grillet à la ville, n’en évite pas les écueils. Certes, les « séances » qu’elle décrit durent faire vibrer les officiants, sur le moment, mais cette pulsation s’est diluée dans l’encre.

Son saint Sébastien évoque plus les projections d’œufs lors des carnavals étudiants que le saint martyr. Sent-elle inconsciemment la faiblesse de son texte, qu’elle en éprouve le besoin de faire périodiquement allusion aux œuvres de son mari, comme pour implorer sa protection tutélaire.

On est bien loin du magique « l’image » ... dommage.

Les Patientes:

D’ Hugo Trauer aux Editions Blanche.

Ce livre est présenté comme la mise en forme, posthume des notes de travail d’un psychanalyste par un de ses amis. Peu importe, un excellent livre qui sous forme de dossiers cliniques de patientes présente parfaitement l’univers des femmes masochistes. A lire pour éviter peut être de se faire piéger par celles qui croiseront votre route.

Dolorosa soror, L'évangile d'Eros, Post-scriptum:

de Florence Dugas aux Editions Blanche.

Une trilogie, le BDSM version enfer et dérive masochiste. Des classiques à lire passionnément. Post-scriptum est à lire et à méditer par toutes celles qui se sentent des envies de soumission, même s’il s’agit d’un roman. Le sous titre aurait pu être «comment prendre le plus mauvais départ possible (la rencontre avec Pierre) et foncer droit dans le mur ».

Soumise:

de Salomé aux Editions Blanche.

Salomé la soumise de Mastermind prend la plume. Comme toujours certains ont la critique de principe. Un livre attachant, sincère quand on lit entre les lignes sans se laisser distraire par les séances décrites.

Le Lien:

de Vanessa Duriès aux Editions Blanche.

Un des grands classiques. L’histoire d’une jeune soumise de 19 ans. Un livre au début intelligent avec une bonne analyse de la relation Maître soumise mais qui s’essouffle vers la fin pour ne devenir qu’un récit de soirées sans grand intérêt.

Les infortunes de la Belle au bois dormant:

Anne Rice Editions pocket

Comme dans tout conte de fée il y a une Princesse endormie un Prince … mais la fée qui a écrit ce conte a trempé sa plume dans l’encrier du BDSM alors … Une fiction certes, mais visiblement Anne Rice connaît bien son sujet et fait une analyse de la relation Maître esclave et des liens qui les unissent fort pertinente.

L’histoire se développe en trois tomes ce qui est un peu long et si le tome un et surtout le deux sont bien rythmés, l’histoire s’essouffle dans le troisième tome.

La saga du monde de Gor:

John Norman Editions J’ai Lu

Dans le panel des sagas d’heroic fantaisy, le monde de Gor se distingue des autres univers car les femmes n’y ont aucun droit et la majorité d’entre elles sont esclaves. Il était logique qu’un tel monde soit récupéré par les amateurs de BDSM. D’ailleurs, il existe des groupes de discussion sur Internet et même des groupes de pratiquants se réclamant d’inspiration goréenne.

Si on retrouve, dans les quelques 20 tomes qui constituent cette saga, des concepts justes, certains y puisant des idées pour développer leur relation, l’écriture hasardeuse (problème de traduction ?) et les nombreuses répétitions (parfois des paragraphes entiers copier/collé), en rendent la lecture vite lassante, à mes yeux. Les fans adorent et sont des inconditionnels, certains possèdent la collection complète. D’autres y verront de simples romans de gare à la sauce BDSM.

A lire au moins une fois pour connaître ce monde qui inspire un des courants du BDSM.



Films

La secrétaire :

De Steven Shainberg. 2003.

Histoire de la relation trouble qui s’installe entre une jeune secrétaire et son patron avocat. Peut-être le seul film qui montre l’installation d’une relation dans son aspect domination/soumission pur. A voir même si le film n’est pas exempt de longueurs.

Salo ou les 120 journées de Sodome :

De Pier Paolo Pasolini. 1975.

Quand le géant Pasolini rencontre le Divin Marquis ce ne peut faire qu’un film explosif, et bien évidement le film qui fit scandale à sa sortie. Un film magistral. A voir absolument même si c’est plus un film sur le pouvoir et sa corruption qu’un film sadien.

« La véritable histoire d’Abe Sada » et « L’empire des sens »:

La véritable histoire d’Abe Sada de Noboru Tanaka. 1975.

L’empire des sens de Nagisa Oshima. 1976.

Deux films pour un même fait-divers, l’histoire d’une ex-geisha, Abe Sada et de Kichizoson amant. La passion poussée à sa catharsis. « L’empire des sens », film excessif, fit scandale à sa sortie et fut longtemps interdit au japon, plus discret et en retenue « la véritable histoire d’Abe Sada » passa quasiment inaperçu. Des classiques du cinéma japonais à ne pas manquer.

Bondage :

De Noboru Tanaka. 1977.

Film librement inspiré de la vie du peintre et photographe Ito Seiu, le père du kinbaku. Un film tout en démesure avec des images grandioses à voir et à revoir mais à ne pas prendre comme modèle.

Tokyo décadence :

De Ryu Marukami. 1992.

La dérive d’Ai une call-girl tantôt soumise tantôt dominatrice. Un film extrême, quand violence physique et psychologique conduisent à la folie. À voir !

Histoire d’O :

De Just Jeackin. 1975.

Le film n’a gardé du livre que les aspects les moins intéressants pour n’en faire qu’un banal « film de cul » prétentieux. L’archétype même du film racoleur sur le sujet. À éviter.