La pratique des punitions.Les corrections étant des sanctions immédiates celles si se font au moment et sur le lieu où aura été commise la faute. Pour les punitions il est classique de réserver un moment fixe dans la semaine consacrée à l’analyse et la sanction des différentes fautes. A chacun de savoir en fonction de la relation et de sa soumise si cela doit obéir à un cérémonial et avoir une certaine théâtralité ou, à l’opposé, se faire sur un mode moins strict permettant à la soumise de s’exprimer sans frein. C’est une bonne pratique de faire tenir par la soumise un « carnet de punitions », carnet qu’elle aura en permanence sur elle où elle notera les fautes commises, soit spontanément, soit sur ordre de son Maître. Elle y notera les motifs de la punition ainsi que la sanction appliquée. Certes un des avantages d’un tel carnet est de suppléer à la mémoire défaillante de la soumise ou de son Maître, mais son principal intérêt est pédagogique. Coucher sur le papier la faute et sa sanction leur donne une matérialité, écrire noir sur blanc l’analyse de la faute impose un effort de synthèse et permets de s’assurer que celle-ci a été bien assimilée. Châtiment d’une faute, la punition est faite pour marquer l’esprit de la soumise, c’est par le souvenir qu’elle laisse, qu’elle agira comme une balise dans le futur. Culturellement le premier réflexe est d’associer punition et douleur physique alors que l’expérience prouve que la douleur « morale » est souvent beaucoup plus cuisante. Ainsi, par exemple, il est bien plus marquant pour une soumise d’avoir à s’agenouiller devant son Maître, d’autant plus que celui-ci se fera distant, pour confesser sa faute et en demander le pardon que de recevoir quelques coups de ceinturon ou autres châtiments physique. C’est donc au Maître, en fonction de la situation, de choisir entre sanction physique ou mentale, à lui, alors, de faire preuve d’imagination pour trouver un châtiment en rapport avec la faute. Lors d’une sanction physique c’est l’aspect douleur en tant que souffrance physique et morale qui est recherchée et non la douleur plaisir du jeu. Entre ces deux douleurs la frontière est ténue, passer de l’une vers l’autre ferait perdre toute efficacité a la punition et risquerait de faire basculer dans le cercle vicieux puniton/plaisir. Pour éviter ne telle confusion, une bonne habitude, surtout lorsqu’on débute, est de réserver certains « instruments » exclusivement aux punitions pendant que d’autres le seront pour les jeux. |